CRÉATION 2020 (Pièce pour treize danseur·ses)
Concept, chorégraphie Jasmine Morand
Danse et collaboration chorégraphique (13 danseur·ses en alternance) Fabio Bergamaschi, Louis Bourrel, Sarah Bucher, Tommy Cattin, Claire Dessimoz,
Audrey Dionis, Eléonore Heiniger, Anne-Charlotte Huber, Krassen Krastev, Ismael Oiartzabal, Valentine Paley, Angela Rabaglio, Simon Ramseier, Amaury Reot, Nicolas Turicchia, Luisa Schöfer, Marco
Volta
Scénographie Neda Loncarevic
Construction Atelier Midi XII
Musique Dragos Tara
Lumière Rainer Ludwig
Costumes Toni Teixeira
Direction technique Cécile Robin
Régies plateau, son et lumière (en alternance) Louis Riondel, Julien Perret, Hervé Jabveneau, Sébastien Graz, Antoine Mozer
Administration & production Marianne Caplan, assistée de Virginie Pasquier
Diffusion & production France Florence Francisco et Gabrielle Baille - Les Productions de la Seine
Durée 1 heure
Public Tout public
Production Prototype Status
Coproductions La Bâtie - Festival de Genève, l’Esplanade du Lac - Divonne-les-Bains, Théâtre Le Reflet - Vevey, Théâtre Benno Besson -
Yverdon-les-Bains, Équilibre-Nuithonie – Fribourg, Manège, scène nationale – Reims
Pré-achats Théâtre de Châtillon, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Le Passage - Neuchâtel (co-accueil avec l'ADN)
Résidences Dansomètre – Espace de création chorégraphique - Vevey, Césaré, centre national de création musicale – Reims
Avec le soutien de Label + romand - arts de la scène, Canton de Vaud, Ville de Vevey, Loterie Romande, Fondation Ernst Goehner, Fondation Sophie und Karl Binding, Fonds culturel de la Société Suisse des Auteurs (SSA), Pro Helvetia, Fondation Nicati-de-Luze, Pour-Cent culturel Migros Vaud
LUMEN
LUMEN est né d’une promesse intime de mon enfance, où comme une évidence j’avais saisi que l’obscurité gardait pour elle la beauté́ du monde.
Jasmine Morand
Le regard scrute l’horizon en quête d’images. De l’obscurité naissent des corps, fragmentés, glissants, se démultipliant comme un rituel contagieux. Les formes se tissent, mais n’appartiennent à personne, ou pas encore. Une confusion, une chaîne, un maillon qui se profile, un abandonné, non un élu. Quelque chose de sacré, de charnel se devine, même au travers du monochrome qui progressivement baigne les corps et les révèle. Tant enlacés que délaissés, ceux que l’on aperçoit ne peuvent plus être ignorés. Alors ils habitent soudainement l’espace, l’occupent, l’envahissent, s’emparent de l’air, absorbent les regards, réfléchissent la lumière et aveuglent le voyeur plongé dans une infinie blancheur.
D’un monde à l’autre, d’un infini à l’autre, du noir au blanc, la pièce est plus qu’une expérience rétinienne. Elle est une traversée où surgissent nos espoirs, nos fantasmes, nos peurs, notre condition humaine. Elle ne rend pas de compte à la symbolique sociale occidentale qui évoquerait le dualisme, l’enfer et le paradis, le vainqueur et le vaincu, mais au contraire abolit les distances, les limites et les frontières pour souligner de façon manifeste que nous avons le droit d’être vus, parce que nous sommes tous ici présents et vivants.
Cette création pour 13 danseurs propose un dispositif scénique et lumineux prenant racine dans l’obscurité pour converger vers l’éblouissement. D’un infini à l’autre, du noir au blanc, LUMEN est une traversée jouant avec les perceptions des spectateurs, entre ce qu’ils imaginent et ce qui se laisse voir. Stimulant le besoin d’intercepter et interpréter ce qui apparaît au regard, la pièce plonge les spectateurs dans une expérience à la fois introspective et picturale.
L’augmentation graduelle de la puissance lumineuse permet de distinguer des éléments de chair. L’écriture du mouvement, inspirée du tissage, évoque des textures, des volumes qui se forment et se résorbent.
Les corps, d’abord étendus sur un plan incliné vers le fond de la scène, se révèlent dans le reflet d’un miroir géant positionné au-dessus des danseurs. Effacer les horizons, fausser les points de fuite, tout est mis en œuvre pour troubler la perception du réel. Très lentement la scène bascule vers le public, révélant les danseurs, et le miroir devient lui-même source de lumière postulant que ce qui se trouve sous nos yeux ne peut être ignoré.
DATES DE REPRÉSENTATION
17 & 18 juin 2023
Kuopio Dance Festival (FI)
17 mai 2023
Théâtre du Jorat - Mézières (CH)
Du 11 au 14 janvier 2023
Théâtre de la Ville - Les Abbesses, Paris (FR)
6 janvier 2023
Théâtre Paul Eluard, scène conventionnée d’intérêt national Art & Création – Danse de Bezons (FR)
8 & 9 octobre 2021
Théâtre de Châtillon, en partenariat avec le Théâtre Jean-Vilar, Vitry-sur-Seine (FR)
12 février 2021 | Reporté
Théâtre Jean-Vilar, Vitry-sur-Seine (FR)
5 février 2021 | Reporté
Théâtre de Châtillon (FR)
5 novembre 2020 | Première française | Annulé
Manège, scène nationale - Reims / Festival Born to be a live (FR)
22 octobre 2020
Théâtre du Passage, Neuchâtel (CH)
Co-accueil avec l'ADN - Association Danse Neuchâtel
8 & 9 octobre 2020
Équilibre Nuithonie, Fribourg (CH)
1 & 2 octobre 2020
Théâtre Benno Besson - Yverdon-les-Bains (CH)
24 & 25 septembre 2020 | Première
Le Reflet -Théâtre de Vevey (CH)
10 & 11 septembre 2020 | Avant-Première
La Bâtie -Festival de Genève, en partenariat avec L’Esplanade, Divonne les Bains, (FR/CH)
© Gregory Batardon | Michael Gabriele | Céline Michel | Alain Wicht | Julien Gremaud